L’écran blanc interactif fait partie des standards en matière d’équipement pour les écoles, les entreprises, les établissements d’enseignement supérieur et les instituts de formation. On peut l’appeler tableau blanc interactif avec l’acronyme TBI ou tableau numérique interactif. Le principe est simple : l’écran de l’ordinateur est projeté via un vidéoprojecteur, sur un écran blanc qui est interactif, grâce au stylet ou le doigt.
En écrivant sur le tableau, les modifications apparaissent immédiatement. Une palette flottante en guise de menu, permet de changer la couleur, l’épaisseur du trait, placer des caches ou insérer des formes géométriques. Toutes les modifications feront l’objet d’une sauvegarde par ordinateur.
Comment fonctionne un écran blanc interactif ?
Trois éléments sont intrinsèquement liés pour le fonctionnement d’un écran blanc interactif : le tableau blanc, l’ordinateur et le vidéoprojecteur. L’ordinateur peut être relié au vidéoprojecteur via la connexion Wifi ou un câble HDMI. Une personne peut écrire sur le tableau blanc comme si c’était un tableau blanc au feutre effaçable.
On peut modifier la couleur du trait, son épaisseur, passer en version surlignage, gommer de façon précise ou effacer d’un coup, tout le tableau. Le vidéoprojecteur permet la diffusion de l’écran d’ordinateur sur le tableau blanc. On peut donc faire des quizz directement sur l’écran, en plaçant des caches. Le stylet est idéal pour écrire de façon fluide et précise. Le doigt permet de scroller, zoomer, dézoomer, naviguer sur le web… Nul besoin de rester accroché à son écran d’ordinateur !
L’usage est comparable à une tablette géante. L’écran blanc peut avoir un usage hydride avec une écriture au stylet, à la craie ou au feutre. On peut utiliser le visualisateur de documents pour la projection de documents non numériques directement sur l’écran blanc interactif . L’avantage est que le document est numérisé et modifiable comme un diaporama par exemple. Des logiciels peuvent accroître les performances d’un écran blanc interactif. On peut faciliter la prise de notes lors d’un brainstorming, Si d’ordinaire, le TBI est fixe, il peut être mobile, sous forme très compacte. Comme une barre, il peut s’adapter sur un tableau blanc classique. Il capte les notes sur toute la surface du tableau lambda, qui devient interactif.
Quels usages pour un tableau blanc interactif ?
Aujourd’hui, pour étayer les propos d’une conférence, d’un cours ou d’une réunion, le diaporama sous forme de powerpoint est devenu la norme. Toutefois, ce document peut être très statique, ce qui rend les échanges mornes et monotones.
L’écran blanc interactif est parfait pour les leçons en primaire ou les cours au collège / lycée. Pourquoi ? Avec la reconnaissance de forme, on peut enseigner des matières comme la géométrie, par le tracé à main levée de figures. La géographie peut être enseignée de manière plus interactive avec des cartes à compléter. Les textes à trous peuvent être des moyens pour évaluer les élèves. Le but final est de faire participer les élèves davantage afin de les rendre acteurs du cours.Dans l’enseignement supérieur et la formation continue, on attend davantage d’interaction entre l’intervenant et les étudiants.
Cela se traduit par des supports avec une pluralité de médias : images, vidéos, podcasts… Le diaporama avec du texte seulement n’intéresse personne. Le tableau interactif permet la diffusion d’une vidéo, avec le son grâce à la présence d’enceintes via le vidéoprojecteur.
En entreprise, l’écran blanc interactif peut rendre plus dynamique une présentation client ou produit. L’intervention est possible avec 2 stylets simultanément, ce qui permet une présentation en duo pour plus de participation. La prise en main est rapide, simple et intuitive, ce qui ne fait pas perdre du temps dans l’organisation de travail.600 mots